La location d’un garage, box ou d’une place de parking entraîne une taxation à hauteur de 20 % au titre de la TVA. Cela est valable dans tous les cas, quelles que soient les modalités de location ou les caractéristiques de l’emplacement de stationnement. Il existe néanmoins deux exceptions :
Pour le propriétaire du garage ou de la place de parking, la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) doit être réglée.
La taxe d’habitation doit aussi être payée pour un emplacement de stationnement s’il se situe à moins de 1 km du logement.
Le propriétaire d’un garage ou parking en location doit payer des impôts sur les revenus générés par la location. Deux options se présentent : l’abattement micro foncier ou le régime réel. La différence se situe dans le mode de calcul de l’impôt. Que choisir ?
Le régime micro foncier donne droit à un abattement de 30 % des loyers généré. En d’autres termes, vous ne paierez des impôts que pour 70 % de ces revenus. Par exemple, si vous avez généré 10 000 euros de revenus, l’impôt sera de : 10 000 x 70 % = 7 000 €
Vous pouvez choisir ce régime si vos revenus fonciers annuels (garage, parking, logement…) n’excèdent pas 15 000 € par an, charges non comprises, quelle que soit la durée de location sur l’année.
Pour choisir ce mode de calcul, vous devez inscrire le montant du revenu foncier annuel de vos emplacements de stationnement sur la déclaration 2042, ligne 4BE.
Le régime réel vous donne le droit de déduire les charges produites par la location du parking, box ou garage, des revenus de la location. Ces charges sont : intérêts du crédit d’achat, frais de gestion, frais d’entretien, taxe foncière.
Pour choisir ce mode de calcul, vous devez inscrire le montant du revenu foncier annuel de vos emplacements de stationnement sur la déclaration 2044. Attention, le choix du régime réel s’applique pour 3 ans. Il n’est pas possible de revenir sur votre choix avant cette échéance.
Le régime micro foncier est plus intéressant pour vous si les charges relatives à vos revenus fonciers sont d’un montant inférieur à 30 % de ces revenus. En effet, vous pouvez déduire ces charges de vos impôts. Si par exemple vos charges sont d’un montant de plus de 3 000 € pour des revenus de 10 000 €, il vaut mieux choisir le régime réel.